Autocar - François-Marie Banier
Boîte de dessins Autocar Volume 1 « Rires d’un trait, d’une forme, chaque dessin est un piège. Echec à la convention, à la lourdeur de la vie. Chaque dessin, une pièce d’un jeu de ces entraves au poids du sérieux, à la fausseté des apparences, un reflet d’ailleurs. Le dessin comme objet. »   Brioche Lait Pot Poire Autocar Volume 2 « Pour la première fois depuis vingt ans sont enfin reproduites comme fraîchement retirées de mes rêves ces photographies peintes d’êtres que formes et couleurs envahissent. Peur de leur disparition, désir de fixer leur esprit. Pots de peinture renversés, combien de fois les ai-je lavés d’un jugement trop précis d’un seul déclic. Toute œuvre d’art est réparation. »   To have fun at home Autocar Volume 3 « Deux anniversaires. Un de chaque côté de cet accordéon où un garçon de neuf ans et demi se dessine en piano, en chimère, en baleine. Il dialogue avec les oiseaux, ses professeurs, ses parents. Il a invité sa sœur Capucine qui au revers de ce paravent dessine ses amies qu’elle observe sans merci. Elle entrouvre l’armoire où son frère Balthazar se réfugie tandis qu’un lampadaire prend forme humaine sous les yeux des parents grincheux. Ces fantaisies ont lieu du temps du Général de Gaulle qui fut aussi celui d’Edith Piaf. »   On n’est jamais tranquile Autocar Volume 4 « Le tout est de trouver un bon début et une bonne fin me dit Martin d’Orgeval qui a assemblé ces crimes. “Pas si seuls au monde mais tous des ratés”, dit un dessin pas plus sage que cet autre où une étoile dessine mon cœur, deux zéros ma femme, un seul mon jouet. Tout se complique quand un canari tombe amoureux d’une femme encagée. J’entreprends un dessin sans savoir comment, à l’instar de mes romans, il finira. »   I am fascinated Autocar Volume 5 « Femmes, chiens, hommes, enfants font les beaux. Cet accordéon dévoile comment le trait devient personnage. Et si, après, chacun à son tour pliait devant soi des feuilles de papier et se mettait à suivre les figures que dicte son inconscient qui dessine, malgré nous, beaucoup mieux que nous, la légèreté et la gravité de l’être et du néant qui nous enferment. »

Autocar

by François-Marie Banier


These excerpts come from the Autocar book series published between 2010 and 2011 by Steidl in eleven volumes.

Photo: Photo of François-Marie Banier's drawing "Mes larmes durcissent", 2009